Corniche Kennedy

Maylis de Kerangal

Folio

  • Conseillé par
    22 novembre 2018

    Adolescence

    Enfin un roman de cette auteure qui ne me tombe pas des mains.

    Il faut dire qu’il est court, que la tension monte au fur-et-à-mesure des pages, et que le vocabulaire n’est pas trop pontifiant.

    J’ai aimé les adolescents si bien croqués, sous le soleil de Marseille.

    J’ai moins adhéré au personnage du policier ventru et de son chef prêt à tout.

    Certains mots oubliés jetés en fin de paragraphes m’ont fait sourire, comme si l’auteure avait à côté d’elle un dictionnaire des mots disparus et qu’elle piochait dedans.

    Je n’oublierai pas de sitôt Eddy et sa bande, ni Suzanne.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des plongeoirs nommés "Just do it" et "Face to Face".

    https://alexmotamots.fr/corniche-kennedy-maylis-de-kerangal/


  • 10 septembre 2018

    En haut, la corniche. En bas, la mer. Sur la mince langue de pierre qui surplombe l'eau, des adolescents, radieux et vulnérables, en équilibre fragile au-dessus de l'eau. Le promontoire rocheux est le théâtre à ciel ouvert de leurs jeux dangereux : les gamins sautent. C'est leur rituel initiatique, leur cérémonie secrète. Ce n'est pas une chute mais une conquête, au grand dam de Sylvestre Opéra, commissaire de police. Leurs routes ne pourront que se croiser...


  • Conseillé par
    6 octobre 2014

    Ils sont jeunes et insouciants. L'adrénaline, ils se la procurent en sautant d'une une plateforme rocheuse. Défiant le risque et le danger, cette bande de jeunes des quartiers nord de Marseille y passe l'été entre plage et plongeons. Sauf que le commissaire de police doit appliquer la tolérance zéro. Entre ces jeunes et lui, le défi s'installe...

    Pour entrer dans la bande, il faut exécuter un saut. C'est la règle de ces adolescents épris de sensations fortes et de liberté. Le commissaire Sylvestre Opéra blasé de la vie les observe. Mais il a des ordres , il faut que ça cesse. Pris de court par la démesure de l'offensive, les voltigeurs de la corniche se faisaient aisément ramassés, mais il ne leur fallut que quelques jours pour se prendre au jus, frondeurs, et alors ce fut le grand cache-cache. Une partie géante, une partie à échelle de la corniche, autrement dit à échelle un, à taille réelle. Le jeu du chat et de la souris a démarré et rien ne semble arrêter ces jeunes.

    Un portait de l'adolescence et d'une bande de jeunes où l'écriture de Maylis de Kerangal saisit des instants fugaces (un regard, une attitude) toujours avec son écriture merveilleuse. Mais j'ai trouvé que ce roman s'essoufflait sur la fin...