Dancers

Jean-Philippe Blondel

Actes Sud

  • Conseillé par
    9 septembre 2018

    **Quand je serai grande, je serai critique !
    ****De temps à autre un jeune lecteur partagera sur o n  l  a  l u  ses lectures.
    Nous commençons avec Agathe, 14 ans.**

    Ce récit est passionnant tant il fait corps avec la danse ! On peut penser que le livre est une chorégraphie : les rebondissements sont les différents pas et les chapitres sont les mouvements. Il suit son cours comme une chorégraphie improvisée qui nous emporte avec elle.

    L’histoire d’Anaïs et de son cœur attaché à deux garçons pourrait faire penser à un balancier, elle se dirige vers l’un puis vers l’autre. Puis la jeune fille est blessée physiquement : je ressens alors dans ce passage de l’histoire un relâchement, comme un « drop » en langage de la danse ; on relâche une partie du corps qui semble être attirée par le sol, par la gravité. J’ai beaucoup aimé le personnage de Sanjeewa, toujours à la recherche du mot exact, de la définition qui convient le mieux à un épisode de sa vie.
    Lorsque Jean-Philippe Blondel dit que la danse et les mots font vibrer, je pense qu’il a raison : les mots permettent de nous exprimer, de dire ce que l’on ressent avec le langage tout comme la danse qui, elle, le fait avec les gestes. La danse permet de nous exprimer en silence. Peut-être peut-on faire ressentir plus de choses avec les mouvements du corps ? Je trouve qu’il est plus facile de s’exprimer avec la danse qu’avec les mots.
    **Agathe**

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