Plasmas

Céline Minard

Rivages

  • Conseillé par (Libraire)
    28 septembre 2021

    Plongez dans le monde étrange et sensoriel de Céline Minard.
    Futuriste, scientifique ou proche du fantasme onirique, l'auteure nous emmène ailleurs, de sa plume qui dissèque objets et personnes, actions et silences.
    Une lecture différente des autres, c'est sûr !


  • Conseillé par (Libraire)
    27 septembre 2021

    Entrez dans la quatrième dimension!

    "Plasmas" ça pourrait être nous, une version de "Nous" vue à travers un prisme, un monde fantasmé, exagéré où l'humanité se découvrirait et possèderait de nouvelles facultés ou autres étrangetés. Le lecteur est pris à témoin, ou plus vraisemblablement parachuté au cœur de l'action. Avec ce recueil de nouvelles original, poétique et surprenant Cécile Minard convoque notre imagination et nous propose une expérience littéraire osée et audacieuse.


  • Conseillé par (Libraire)
    23 août 2021

    Plasmas est un recueil de nouvelles, ou un roman si on privilégie le thème qu’elles partagent, d’un futur sans doute assez lointain, où notre espèce humaine aura disparu ou se sera transformée, selon ce que nous raconte la dernière nouvelle.

    Les personnages de Plasmas sont des petits chevaux issus des "cellules-souches de loup sibérien et de cheval iakoute [...]mises en culture dans son étuve rudimentaire", des "Eips", sortes d’hominidés qui n’ont jamais connu nos planètes autrement que sous une forme informative et qui sont devenus des êtres très résistants, des humains vêtus d’une "gaine électro-organique connectée" faisant du trapèze devant "trois mille Bjorgs", des capteurs qui analysent les données que leur transmettent les gaines sans pouvoir déceler "la faille", ou une sorte de blog mâtiné de caméléon, "Uiush", qui vit pendu à une branche, capable de modifier sa taille. Dans la dernière nouvelle, il est question d’une "espèce [qui]se multiplie sans rapport avec ses possibilités de survie", des humains qui n’ont pas su "mettre le doigt sur leurs plaies ouvertes et commencer à soigner quelque chose", qu’une femme déterminée, la "Kuīn", a prévenu de ce qui se passerait s’ils gâchaient la Terre, et qui est tenue dans "le viseur de la lunette longue distance"...
    Céline Minard invente des noms qu’elle utilise avec des termes scientifiques, si bien qu’on se trouve dans un réel croisé avec du virtuel. On pourrait parfois imaginer qu’on lit un essai de sociologie, de biologie, une étude sur les insectes, un article de paléontologie ou un texte de collapsologie. Mais la science-fiction de Céline Minard n’est pas la prédiction d’un monde détruit, mais plutôt d’un monde où la création est continue, où le vivant se transforme et s’adapte à de nouvelles formes de vie, d’existence, de pensée, à de nouvelles conceptions du plaisir, du bonheur, de la réussite. Et ceci, même si l’humanité que nous sommes a disparu à cause de son imprévision et de son hybris.
    Ce livre de Céline Minard est immensément original. Son écriture poétique, précise, ciselée est au service d’un texte dense qui aurait supporté d’être plus développée. Pour prendre plaisir à sa lecture, il faudra accepter d’être décontenancé, désarçonné. Et alors, quel bonheur !!!