Être à sa place, Habiter sa vie, habiter son corps

Claire Marin

Éditions de l'Observatoire

  • Conseillé par (Libraire)
    21 avril 2022

    Conseillé par Manon T et Coralie

    Vous sentez-vous toujours à votre place ? Existe-t'il des lieux où vous avez l'impression d'être mal à l'aise, comme si vous n'étiez pas au bon endroit ? Ou, au contraire, avez-vous trouvé votre place, en ressentant peut-être la peur d'en être délogé ? Faites-vous partie des personnes rassurées ou angoissées quand chaque chose se trouve bien à sa place ?
    Claire Marin, professeure de philosophie, offre au lecteur une réflexion philosophique et littéraire passionnante sur les places que nous occupons, quotidiennement, intentionnellement ou contre notre gré, celles auxquelles nous aspirons, celles que la société nous impose.
    Composé de chapitres courts, en s'appuyant sur des penseurs tels que Bachelard ou Dufourmantelle ou encore sur des auteurs tels que Pérec ou Ernaux, "Etre à sa place" peut se lire d'une traite ou se laisser picorer.
    Un essai que vous conserverez dans votre bibliothèque pour y revenir encore et encore.


  • Conseillé par (Libraire)
    31 mars 2022

    Coup de cœur d'Evelyne

    Un essai de philosophie érudit et grand public : un vrai pari, réussi !
    En s'appuyant sur de nombreux romans, Claire Marin aborde la question de la place : celle qu'on occupe dans la hiérarchie sociale, dans notre famille, au boulot, dans l'ordre généalogique, sur le globe.
    C'est fascinant ce qu'on peut aborder à partir d'un sujet qui a l'air aussi trivial. Une grande lecture.
    A lire de toute urgence.
    Librairie La Promesse de l'Aube


  • Conseillé par (Libraire)
    9 mars 2022

    « Etre un morceau du monde » - Jung

    Repenser sa place pour être, simplement, justement à la bonne place.
    Mais qu’est-ce exactement ? Être enraciné ou vagabond ? N’est-ce pas au fond une place mouvante ?
    Un texte qui interroge sur le fait d’habiter notre vie, notre corps et sur notre petite musique interne.

    Isabelle


  • Conseillé par (Libraire)
    8 mars 2022

    Eclairant !

    Claire Marin, professeur de philosophie, s'intéresse à toutes les places que nous occupons dans une vie, dans son acception la plus large, nourri de références littéraires éclairantes (George Perec, Henri Michaux et des plus contemporains, Annie Ernaux, Sarah Chiche, Laurent Mauvignier, Maria Pourchet, Lionel Duroy, etc.)
    Et c'est passionnant. Un style alerte, intelligible et vivant grâce aux nombreux exemples empruntés à la littérature. C'est immédiatement parlant et loin des formules toutes faites, et souvent vaines que l'on peut entendre de-ci, de-là...
    Hautement recommandé !


  • Conseillé par (Libraire)
    26 février 2022

    Une place à soi

    Un livre brillant, pétillant d’idées et à la bibliographie substantielle, qui interroge sur la place. Quelle soit sociale, géographique ou familiale, la place dit beaucoup de nous et c’est ce que Claire Marin nous démontre dans ces brefs chapitres qui se savourent comme des mignardises philosophiques.


  • Conseillé par (Libraire)
    19 février 2022

    Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

    Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

    Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

    Un essai salutaire et essentiel.

    Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

    Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

    Alors les questions affluent :

    Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

    TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

    Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

    A lire ABSOLUMENT.


  • Conseillé par (Libraire)
    19 février 2022

    Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

    Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

    Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

    Un essai salutaire et essentiel.

    Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

    Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

    Alors les questions affluent :

    Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

    TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

    Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

    A lire ABSOLUMENT.


  • Conseillé par (Libraire)
    19 février 2022

    Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

    Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

    Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

    Un essai salutaire et essentiel.

    Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

    Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

    Alors les questions affluent :

    Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

    TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

    Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

    A lire ABSOLUMENT.


  • Conseillé par (Libraire)
    19 février 2022

    Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

    Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

    Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

    Un essai salutaire et essentiel.

    Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

    Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

    Alors les questions affluent :

    Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

    TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

    Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

    A lire ABSOLUMENT.
    Karine


  • Conseillé par (Libraire)
    19 février 2022

    Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

    Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

    Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

    Un essai salutaire et essentiel.

    Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

    Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

    Alors les questions affluent :

    Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

    TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

    Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

    A lire ABSOLUMENT.
    Karine


  • Conseillé par (Libraire)
    16 février 2022

    "Pourquoi éprouve-t-on parfois le sentiment de ne pas être au bon endroit ? Existe-t-il une place pour chacun ?"
    Aujourd’hui, si l’on en croit observateurs et sociologues, chacun cherche « sa place ». Un terme aux contours plus ou moins larges, qui englobe, tout à la fois et en même temps, l’endroit, la classe, le genre. Une place où il sera possible de s’épanouir, de s'exprimer, d’être libre et heureux… La philosophe Claire Marin confronte l'être humain à ses aspirations et à ses capacités d'adaptation : constamment « déplacé » par le monde qui l'entoure et ses sentiments contradictoires.
    Dans cet ouvrage captivant, Claire Marin invite le lecteur dans une déambulation sensible, elle y explore avec brio toutes les places que nous occupons, volontairement ou non, celles que nous avons perdues (l'enfance), celles que nous redoutons de perdre. Elle interroge les injonctions sociales qui assignent des places aux individus. Un essai qui convoque de nombreux auteurs et prend appui sur de multiples références littéraires et philosophiques, nous permettant ainsi de réfléchir sur les possibilités de changer de place, de s'affranchir d'un destin tout tracé en fonction d’où l'on vient, de s'inventer une nouvelle place, une place à « soi » plus intime. Un très bel essai !

    Delphine