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Conseillé par Marc F. (Libraire)1 juillet 2023
Trois jeunes femmes soudées
Trois jeunes femmes vivant en Iran sont au carrefour de leur vie.
Leyla suivra-t-elle son mari parti au Canada ? Shabaneh se mariera-t-elle avec Arsalan ? Rodjia partira-t-elle finir ses études à Toulouse ?
Chacune à leur tour, elles nous racontent leur vie durant un été et un automne.
Texte écrit avec une clarté et sensibilité extrêmes.
Un premier roman à découvrir ! -
Conseillé par Alex-Mot-à-Mots7 avril 2023
Iran
Il y a Leyla, dont le mari Misagh vient de partir travailler au Canada et qui a subit une dépression suite à ce départ. Une fois remise, elle trouve du travail dans un journal de Téhéran.
Il y a Shabaneh, dont le petit frère Mahan est handicapé. Elle est courtisée par Arsalan, mais peine à se décider.
Il y a enfin Rodja qui a rendez-vous à l’ambassade avec la Shabestari pour obtenir un visa d’étudiant afin de partir en France.
Toutes trois se connaissent de l’Université de Génie mécanique où elles ont fait leurs études.
Disons-le tout de suite, j’ai eu du mal avec le style sec et factuel de l’auteure qui ne m’a pas permis de m’attacher aux trois filles.
J’ai découvert trois jeunes femmes qui rêvent, et qui sont à ce moment de l’existence où elles doivent faire des choix.
J’ai aimé qu’elles aient envie de dire certaines phrases, mais prononcent au final d’autres mots plus policés.
J’ai été étonnée de lire le mot manteau en italique, sans doute parce que les iraniennes utilisent ce mot français. Et j’ai été étonnée que les trois femmes portent attention à ce fameux manteau qu’elles doivent obligatoirement porter pour sortir. A contrario, le voile ne semble pas être un problème.
J’ai aimé leur amitié, leurs cachoteries, leurs réunions autour de repas qui sentent bon les épices et les aromates.
J’ai aimé la ville de Téhéran en arrière-plan : bruyante, embouteillée et poussiéreuse.
J’ai eu de la peine pour leurs mères respectives qui tentent comme elles peuvent de les aider mais que j’ai sentie dépassées.
Une citation :
On n’est plus du même monde que nos mères mais on n’est pas encore de celui de nos filles. Notre coeur penche vers ce passé et notre esprit vers le futur. (p.217)
L’image que je retiendrai :
Celle des infusions de bourrache que les mères font à leurs filles pour les déstresser.