Archéologie de l'enfer

Co-édition : La passe du vent / L’Amourier / Éditions En Forêt – Verlag im WaldTraductions : Allemand et PolonaisLes textes d’Archéologie de l’Enfer ont été publiés une première fois dans la revue Résonance Générale n°2 (hiver 2008) avec six photographies en noir et blanc.Une première version franco-allemande d’Archéologiede l’enfer a été mise en ligne sur le site des éditionsL’Amourier dans la rubrique Attention travaux > Fractures.Le site du Centre National de la Documentation Pédagogique propose l’ouvrage sur le site Enseigner la Shoah à l’école, dans la rubrique Ressources pour faire la classe en lien avec le site des éditions L’Amourier. Le livre (Prologue) : Archéologie de l’enfer naît d’une rencontre sans visage(s). De photographies reçues par mail. De textes envoyés en retour… Les objets et les fragments de la réalité du camp retenus par l’oeil du photographe sont investis par l’écriture comme si les derniers témoins ayant survécu à la Shoah avaient disparu, et qu’il fallait encore interroger le lieu de mémoire, appréhender les dernières traces, redécouvrir les épaves du plus effroyable des naufrages historiques perpétré par des humains. Presque nos semblables.Grégoire Zibell et moi-même avons visité Auschwitz séparément, dans des circonstances différentes, mais notre mémoire individuelle et familiale nous pousse aux mêmes interrogations, au même devoir de vigilance.Les pièces à conviction réunies ici n’instruisent pas un nouveau procès, n’instrumentalisent pas les documents. Elles visent simplement à aiguiser le regard, à convoquer dans une double démarche artistique et éthique la réflexion et l’imagination, contre l’indifférence, contre la banalisation du mal, sans intention démonstrative, sans esthétisation inconsidérée. Au-delà des apparences… En libre et totale responsabilité…Michel Ménaché