Stances de la Voie médiane, Mûlamadhyamakakârikâ
EAN13
9782916915395
ISBN
978-2-916915-39-5
Éditeur
Padmakara
Date de publication
Nombre de pages
192
Dimensions
21,5 x 13,7 x 1,3 cm
Poids
270 g
Langue
français
Langue d'origine
sanskrit
Code dewey
294.385
Fiches UNIMARC
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Stances de la Voie médiane

Mûlamadhyamakakârikâ

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Traduit par

Padmakara

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Les Stances de la Voie médiane de Nâgârjuna constituent le texte fondamental de la plus pure philosophie bouddhiste, dite « du milieu », ou encore, puisqu'il s'agit de la Voie de la libération par excellence, « de la Voie médiane ».
Le « milieu » dont il est question ici n'est pas un mélange des extrêmes : il les dépasse dans l'inconcevable Éveil qui, par-delà tout ce qui peut être « dit, conçu ou formulé », désigne le but de la Voie.
Les « extrêmes » désignent toutes les opinions philosophiques possibles que la quête du réel et du vrai ont pu susciter tant dans l'histoire de la pensée en général que de la religion en particulier. Nâgârjuna prend le parti de prouver en toute logique ce que le Bouddha Shakyamuni enseignait ou montrait.
Au nombre de 449, les Stances sont regroupées en 27 chapitres qui passent au crible de la logique la plus stricte tous les concepts qui forment la « pensée bouddhique », tels que la causalité karmique, l'enchaînement et la libération, les causes et les conditions, le nirvâna et le samsâra, le moi et le soi, l'essence, le Bouddha, et ainsi de suite.
L'idée qui sous-tend le livre, de même que le fond de la pensée du Bouddha, c'est que rien n'est en soi et par soi, autrement dit, que rien de tout cela n'est absolument réel : tous les phénomènes du monde et de l'au-delà du monde sont de pures chimères qui, bien qu'apparentes et efficientes parfois, n'ont pas de réalité vraie.
À la lecture attentive de ce texte, la réflexion découvre un espace dégagé de toutes références, dans la liberté même de toutes nos constructions intellectuelles et mentales, jusqu'au « tonitruant silence » de l'état naturel qui, s'il peut se vivre, ne peut pas se dire : telle est la gageure de cet écrit des premiers siècles de notre ère dont la modernité dépasse infiniment les tentatives philosophiques de « déconstruction » les plus osées de la culture occidentale.
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