EAN13
9782707801371
ISBN
978-2-7078-0137-1
Éditeur
Librairie-Éditions Nizet
Date de publication
Nombre de pages
320
Dimensions
23 x 14 x 2,2 cm
Poids
384 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'Éloquence judiciaire de 1620 à 1660

reflet des problèmes sociaux, religieux et politiques de l'époque

Librairie-Éditions Nizet

Offres

Pour restituer le contexte social, politique et religieux d'une époque, plusieurs méthodes s'offrent à l'historien. Ces méthodes forment, grosso modo, deux catégories : la recherche directe des faits et l'investigation d'un domaine précis qui exprime le caractère général d'une époque, dans ses dimensions sociales, religieuses ou politiques. Le biais de l'Art est ainsi l'un des plus exploité, notamment par l'historien de la Renaissance. Catherine E. Holmès a choisi l'étude du Grand Siècle - et précisément la période couvrant le règne de Louis XIII et la régence d'Anne d'Autriche - en partant d'un "point d'expression" très original et fort peu exploité : l'éloquence judiciaire. Dans les procès relatifs au statut social d'une personne (les "Causes d'état"), dans les procès de mariage, dans ceux touchant aux services publics du royaume (finance, justice, administration), à l'Église ou encore à des affaires d'État, la parole de l'avocat est riche d'enseignements, car celui-ci "se fait l'interprète des lois et de l'équité de son époque." Les procès excèdent largement le particulier et l'anecdote, surtout lorsqu'on les réunit dans un vaste corpus et que l'on décrypte l'éloquence des juges, comme le fait ici Catherine E. Holmès. "Dans cet ensemble de litiges, note-t-elle, émergent des discours où se cristallisent les positions fondamentales de la société du XVIIe siècle."
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