Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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30 novembre 2012

amour, autisme

Oui, le personnage de Blanche apparaît, mais en filigrane. Car le personnage principal, c'est Jean, qui a décidé de changer de prénom, car Jean n'est pas intéressant et il est mort.

En s'ouvrant à la vie, l'enfant autiste change de nom et devient Sylvestre.

La mère peut alors raconter ses jours et ses nuits pour arracher son fils à l'autisme et à ses "crises".

Son amour, toujours, plus fort que tout ; plus fort que sa fatigue et son découragement ; plus fort que son envie d'écrire.

Un très beau roman, mais qui ne sera pas un coup de coeur, car elle fait la part trop belle à la mère et peu aux autres acteurs (même si l'auteure les remercie en début dédicace).


La musique qui teint peu de place dans ce roman, même si le personnage de blanche est une cantatrice et même si un flûtiste vient aider Jean-Sylvestre a sortir de son autisme.

L'image que je retiendrai :

Celle des "crises" de Jean-Sylvestre au supermarché, que les personnes autour qualifient de crise de colère.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/11/11/25502917.html

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25 novembre 2012

Etats-Unis, tueur en série

Comme il est simple de tuer, finalement. De façon autorisée avec la guerre du Viet Nam ; de façon délictuelle lorsque l'on tue ses grands-parents. C'est là que la vie d'Al bacsule.

L'auteur nous la raconte sous le "je", celui sous lequel se cache l'identité du tueur. Un tueur qui se voile la face sur ses crimes, mais pas sur sa personnalité (il est capable de reconnaître que son mariage sera un échec avant même de se marier).

La proximité entre l'enquêteur Duigan (/Dugain) et le tueur m'a fait frissonner, le terrible Al allant jusqu'à demander la main de sa propre fille. De là se pose la question de la proximité de l'écrivain avec son sujet. En sortira-t-il sain d'esprit ?...

Revenons à Al : comme un moustique sachant que la lumière va le tuer, Al ne peut s'empêcher de revenir voir et même habiter chez sa mère.

Un tueur froid et calculateur qui courrait encore si il ne s'était pas dénoncé.

Mais au moins, il a fait avancer la recherche sur les tueurs en série....

L'image que je retiendrai :

Celle d'Al Kenner qui, grâce à ce qu'il a appris sur la psychologie, aide la police à trouver un autre tueur en série, qu'il retrouvera en prison plus tard.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/11/07/25485479.html

Livre 3, Octobre-décembre

Livre 3, Octobre-décembre

Belfond

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25 novembre 2012

amour, Japon, rêve, secte

J'ai préféré ce tome à cause d'Ushikawa, l'enquêteur. (On ne se refait pas...). Même si son enquête n'apporte pas grand chose de nouveau et qu'il finit bien mal en point.

La fin m'a déçue, en revanche : trop conventionnelle.

J'ai retrouvé, dans ce tome-ci plus que dans les précédents, l'univers de l'auteur. Celui de mon roman préféré "Kafka sur le rivage" qui me l'avait fait découvrir. La présence des chats et le monde parallèle dans lequel on peut entrer et sortir.

Le sujet de la secte m'a moins intéressé ; la violence faite aux femmes ets moins présente dans ce dernier volume.

A la fin de la lecture, une interview intéressante de la traductrice.

L'image que je retiendrai :

Celle d'Aomamé remontant l'échelle de l'autoroute.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/11/05/25469069.html

17,50
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25 novembre 2012

enfance, enfermement, folie

Un vrai roman à énigmes, obligeant le lecteur à rassembler les pièces du puzzle. Car même si on "trouve" avant le dévoilement finale, cela n'a pas d'importance car l'auteure rebondie toujours.

Un vrai tunirapastecoucher qui se dévorre goulûment.

Une vraie descente dans la folie, toujours "border-line", si proche du réel.

Un enfant aux cailloux qui vous poursuit, une mamie Elsa qui vous reste en mémoire, longtemps, et dont la folie vous poursuit.

Ceci dit, quelques questions sans réponse : qui appelle mamie Elsa tous les matins et tous les soirs ? Elsa aide sa voisine Blanche, qui lui promet qu'elle l'aidera à son tour, mais il n'y a pas de suite, dommage.

Un double drame moderne, suivis d'un rappel au 119.

L'image que je retiendrai :

Celle des 194 tapettes à souris que mamie Elsa dissimule.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/11/01/25454007.html

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25 novembre 2012

Afghanistan, guerre

Pioché à ma BM préférée dans leur rayon "coup de coeur", c'est avec pleins d'espoir que j'ai ouvert ce roman.

J'avais oublié une chose : le sujet. La guerre, pffff...... encore.

Baste, je me lance. Le style est plaisant, la narration est fluide, je me suis laissée littéralement "couler" dans la petite musique de l'auteur.

Un auteur érudit qui mèle histoire Afghane, citations littéraires et références culturelles. Le récit en lui-même se perd dans moultes considérations. Ce n'est pas inintéressant, c'est un rythme à prendre.

Un rythme à la fois lent et qui saute de flash-back en réflexions générales sur la guerre ou l'Histoire.

Inutile de prendre des notes, ce roman vaut pour cet entremèlement à la fois savant et poétique.

Car il ne me restera de ce roman que cette poésie fugace. C'est déjà beaucoup.

Les images que je retiendrai :

D'abord celle des livres clouées au plafond avec un clou. Ainsi, ils échappent à la destruction des fanatiques.

Ensuite, celle de la tête du Bouddha se trouvant au sous-sol de la fabrique de parfums.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/10/28/25438719.html