Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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26 février 2012

Voici un roman qui m'a propulsé (littéralement) au coeur de l'Ecosse du 17e siècle.

Tout y est rude : la vie, la guerre. D'autant plus pour Corrag, qui se tient en retrait du village. Mais qui va aussi soigner, grâce à ses plantes, les maux des uns et des autres. Petit à petit, elle trouve sa place dans le clan MacIain.

Ce roman chante également l'amour de Corrag pour les Highlands, et qui a déjà porté ses pas en cette contrée ne peut qu'être en accord avec elle.

C'est également un roman sur l'amour et le respect de la nature et de ses bienfaits.

Un roman sur l'Amour, aussi. Même si la mère de Corrag lui a interdit d'aimer, elle ne peut s'empêcher de tomber amoureuse d'un fort et vaillant Highlander.

J'ai lu ce livre comme un roman, mais j'ai découvert, dans les dernières pages, qu'il était historique. Le récit d'une vie en marge, forte et belle.

coup-de-coeur

L'image que je retiendrai :

Celle de Corrag, les cheveux au vent, parcourant la lande et donnant au paysage ses propres noms.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/31/23049287.html

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26 février 2012

Voilà un roman dans l'air du temps. Le personnage principal y fait de nombreuses réflexions et appartées sur la vie politique actuelle, l'officielle et la people.

Un humour sympathique, parfois décapant, mais pas trop.

Deux enquêtes rondement menées sans temps morts.

Mais je suis étonnée que l'auteure n'ait pas mis un pluriel dans son titre, car il est question de deux façons d'exploiter les gens. Un conte sur les exploitations possibles de l'homme par l'homme. Heureusement, Partouche connait son "art de la guerre" par coeur.

L'image que je retiendrai :

Celle du départ de l'enquête : un travesti retrouvé dans un conteneur à ordure avec ses cou... dans la bouche.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/29/23049139.html

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26 février 2012

Qu'il fait froid à Mende en décembre, la ville est comme repliée sur elle-même. Les personnages sont peu nombreux, mais ils cachent bien leur jeu, ce sont tous des taiseux.

Même la femme d'Eugène se tait, elle qui pourrait en dévoiler, des secrets, sur la famille Lefort.

Sans oublier Hugo, le fils de la fille Lefort, qui, la nuit, se transforme en loup pour à la fois effrayer les méchants et aider les gentils.

Vous l'avez compris, il ne faut pas avoir l'esprit trop cartésien pour adhérer aux propos de l'auteur.

Mais il sait si bien raconter son histoire, planter ses personnages et nouer les fils de l'intrigue, que je me suis laissée entraîner dans cette aventure lycanthropique.

Et puis il y a aussi le vrai méchant, le docteur Merlieux, qui détient une connaissance magique afin d'influencer les esprits faibles.

Un vrai régal, si on sait se laisser prendre au charme de la plume de l'auteur.

L'image que je retiendrai :

Celle de la neige qui recouvre tout, empêchant parfois les personnages d'aller travailler (je connais, dur, dur...)

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/27/23049079.html

Casterman

20,00
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26 février 2012

Je ne m'attendais pas à une bande-dessinée aussi épaisse (il faut dire que je n'avais pas regardé le nombre de page avant). Pourtant, j'ai littéralement dévoré cette histoire en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Dessin minimaliste tout en nuance de gris, peu de dialogues, beaucoup d'expression corporelle, un dessin très sensuel. Je suis tombée sous le charme, malgré mon peu d'attrait pour ce graphisme noir-et-blanc.

Une ballerine qui sait ce qu'elle veut et qui dit ce qu'elle pense. Mais un destin bien étrange pour cette petite fille douée.

Une histoire qui m'a fait fondre (ce qui n'était jamais arrivé avec une bande-dessinée), mais la danse et moi, n'est-ce pas...

Un livre que je vais garder précieusement.

L'image que je retiendrai :

Il y en a tellement qui me plaisent. Faisons un choix : la dernière, celle de Polina à Paris, regardant une vidéo envoyée par son professeur.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/25/23158158.html

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26 février 2012

Oui, le résumé est bien pauvre et ne rend pas justice à l'intrigue.

Adeline Bertrand-Verdon est retrouvée morte dans la chambre de la Tante Léonie de Marcel Proust (oui, oui, celui-ci). Le commissaire Foucheroux et son adjointe Leila sont donc dépéchés sur l'enquête.

Seulement tous les suspects, présents au dîner la veille du meurtre, ont quelque chose à cacher. Le commissaire devra donc faire la lumière sur les motivations et l'emploi du temps de chacun, y compris sur la personnalité de la défunte, arriviste et calculatrice.

Un roman intéressant car aucun second rôle n'est oublié, tous les personnages sont agréablement campés et donnent envie de les suivre.

La description de la maison de Tante Léonie est un passage fort poignant, comparant réalité et fiction.

J'ai donc passé un agréable moment de lecture.

L'image que je retiendrai :

Celle du petit jardin de la Tante, car dans mes souvenirs des lectures de Proust, il était plus grand.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/01/23/22990982.html