Lady K "http://antredeslivres.blogspot.com"

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Que dire, que dire ?
Et bien tout simplement que je suis mordue de lecture, je ne peux tout simplement pas m'en passer ... J'adore la lecture depuis toute petite ! C'est un vrai moment de détente.
Depuis quelques temps je tiens un blog qui fait part de mes lectures et ressentis à ceux qui me liront ... j'aime partager les impressions sur nos lectures ! Alors n'hésitez pas, je vous répondrais !

11 mai 2019

Instructif

Coup de jeune pour la collection « Petites histoires de la Mythologie », et ce pour notre plus grand plaisir. En plus de rééditer certains livres, on leur offre un petit relooking bienvenu !

Cette fois encore on retrouve Ulysse et ses compagnons… mais bien avant qu’ils ne soient perdus en mer. Cela fait maintenant dix ans que les Grecs tiennent le siège de Troie, sans que ces derniers ne montrent le moindre signe d’affaiblissement. Le découragement est palpable. Certains guerriers émettent même l’idée d’abandonner et de rentrer bredouille. Ce qui n’est pas du goût d’Ulysse qui leur fait une proposition : un plan de la dernière chance. En effet, il s’agit de construire un cheval de bois creux où ils pourront se cacher et attendre que les Troyens eux-mêmes les fassent pénétrer à l’intérieur de la Cité qui leur résiste depuis une décennie.

Je pensais connaître cet épisode, mais je me suis aperçue au cours de ma lecture que je n’avais en tête que les grandes lignes ! Grâce à ce court roman, j’ai pu plonger dans les détails de cette fameuse légende… et voir combien Ulysse a toujours le beau rôle, même quand il s’agit d’un travail d’équipe.

En conclusion, c’est toujours avec le même plaisir que je pars à la découverte de la mythologie grecque grâce à cette collection et à la plume d’Hélène Montardre.

11 mai 2019

Sympathique

À la suite du décès de son père – un cascadeur professionnel – en plein tournage, Viktor ne comprend pas le manque de réaction, voire l’indifférence des acteurs, du réalisateur et même de l’équipe technique. Il commence à poser des questions… et ceux à qui il s’adresse ont la fâcheuse tendance à connaître une mort prématurée et loin d’être naturelle. Ce qui finit par attirer l’attention de la police. Mais le garçon est innocent. Il entend bien le prouver et ainsi déjouer le piège qui se referme lentement sur lui.

Le fils du cascadeur est un thriller parfait pour de jeunes lecteurs. L’enquête y tient la route et mêle habilement envie de vengeance et complot contre Viktor. Pour des lecteurs plus aguerris, l’identité du coupable ne reste pas un mystère bien longtemps, mais l’auteur parvient tout de même à instiller le doute dans l’esprit de son lectorat dans les toutes dernières pages.

En conclusion, "Le fils du cascadeur" n’est pas le thriller du siècle car le côté jeunesse y est très présent. Toutefois, cela permet de familiariser les lecteurs néophytes avec le genre de manière assez soft.

11 mai 2019

Un peu trop de facilités mais plaisant

Alors qu’il est encore en retard pour les cours, Salman se laisse convaincre par la jolie Margriet de faire le mur et de sécher les cours pour l’accompagner à Paris. Problème : Margriet est retrouvée morte le lendemain. Même s’il est innocent et qu’elle était vivante la dernière fois qu’il l’a vue, les faits sont contre lui. On les a repérés lorsqu’ils sont sortis du collège en douce et sa petite escapade parisienne ressemble à s’y méprendre à la fuite d’un coupable !

Pourtant, Salman ne se laisse pas abattre. Désireux de rendre justice à la jeune fille mais surtout de prouver son innocence, il revient incognito dans sa ville natale pour mener l’enquête. Ce qu’il finit par découvrir le laisse sans voix. Et pour cause ! Si le dénouement est tout à fait plausible, encore une fois (voir le premier tome) l’explication sort un peu de nulle part. Aucun indice n’est donné en amont au lecteur, ce qui donne une impression de facilité dans l’intrigue !

En conclusion, "Meurtre à l’école buissonnière" est un roman plaisant à lire, mais un peu frustrant avec son coupable tout droit sorti du chapeau !

11 mai 2019

Une bonne série SF jeunesse

Dans un futur pas si éloigné que ça, les ressources naturelles terrestres se font de plus en plus rares. La sécheresse sévit et un régime totalitaire a pris le pouvoir. C’est dans ce monde qu’Ari et Joni vivent. Pour oublier leur misère, les deux frères sont scotchés devant Kepler 62, le dernier jeu à la mode. De folles rumeurs circulent à son sujet : impossible à terminer, niveau caché, récompense extraordinaire… tous les fantasmes sont permis. Et dans un monde qui se meurt, l’espoir est tout ce qu’il leur reste. Lorsque les deux garçons atteignent et réussissent le dernier niveau, ils osent à peine y croire et attendent la suite des événements dans un mélange d’excitation et d’appréhension.

Ayant ouvert ce premier tome sans conviction, j’ai été étonnée d’accrocher aussi vite à cette histoire pleine de mystères et de possibilités. Le monde imaginé par les auteurs n’a rien d’aberrant et pourrait bien arriver plus tôt qu’on ne le pense. Peu d’explications sont données mais on comprend que la Terre est à bout de souffle, que les riches dirigent le monde et que les gouvernements se cachent derrière un faux air paternaliste pour mieux contrôler les masses… rien de très réjouissant !

Au milieu de tout ça, nous avons donc Ari et Joni, qui n’ont jamais rien connu d’autre. Leur détresse et leur innocence sont touchantes. Tout comme le lien très fort qui les unit malgré l’adversité et les obstacles qu’ils ne vont pas manquer de rencontrer en cours de route. Si les personnages sont un gros point positif de ce premier tome, je dois bien avouer que le format – mi-roman, mi-comics – est très agréable. Les illustrations, cela va du tout petit dessin à la double page, sont magnifiques et complètent bien le récit.

En conclusion, ce premier tome pose les bases prometteuses d’une série à suivre. Une chose est sûre, je ne vais pas mettre longtemps à sortir le deuxième tome !

11 mai 2019

Court mais efficace

Ruiné, le comte Neville est obligé de vendre son domaine. Mais il compte bien tirer sa révérence avec panache et organise une fabuleuse garden party. Lui, le roi des mondanités, entend marquer les esprits de la plus belle des manières. Une sorte de chant du cygne… Toutefois, ses plans tournent court avec la prédiction que lui fait une vieille voyante : il va tuer l’un de ses invités lors de cette fameuse réception. Dès lors, que faire : annuler, provoquer le destin et choisir la victime, laisser le hasard décider ? Le comte Neville en perd le sommeil. Non pas à l’idée de commettre un meurtre mais à celle de tuer de sang froid un de ses propres invités… Quelle faute de goût impardonnable pour un aristocrate tel que lui !

Amélie Nothomb offre ici une réécriture du "Crime de Lord Arthur Savile" d’Oscar Wilde – nouvelle que je ne connaissais pas mais que je suis allée lire ensuite et que j’ai beaucoup aimée – agrémentée d’une petite pointe de mythologie. Un mélange qui fonctionne très bien. En voilà une agréable surprise, car pour une fois, je peux dire que j’ai adoré un livre d’Amélie Nothomb !

Il est difficile d’en dire plus sans dévoiler toute l’intrigue et c’est bien dommage. Il y aurait tant à dire. Ce roman prend tour à tour des allures de drame, d’huis clos angoissant, de critique sociale ou de comédie. C’est un concentré. En très peu de temps – l’action se déroule sur quelques jours à peine – il se passe beaucoup de choses. On en vient même à regretter qu’il soit si court… mais il faut reconnaître que l’autrice n'a su garder que le meilleur !

En conclusion, une lecture qui m’a enchantée. Je partais pourtant à reculons, mais j’ai dévoré "Le crime du comte Neville". De plus, ce livre m’a poussée à découvrir Oscar Wilde, une autre bonne surprise… Je n’en tire donc que du bon !