Stéphane R.

roman

Le Livre de poche

9,90
Conseillé par
16 mai 2020

Quelle époque.

Il s'agit d'un roman historique en hommage aux femmes de la Résistance. Le livre se lit aisément. Il débute comme un film par une scène d'action et ensuite en découvre les personnages. L'ensemble est crédible même si ce genre de commando féminin parait improbable, mais c'est la force du roman de pouvoir aller au-delà de la réalité. Le contexte historique est bien rendu.

Conseillé par
16 mai 2020

Quel exploit

Un livre qui se lit comme un roman et qui raconte pourtant comment cet homme est revenu de l'enfer concentrationnaire. C'est tout simplement incroyable l’énergie, la force mentale déployée par cet homme pour vivre, mais aussi la chance dont il a pu bénéficier dans des conditions extrêmes. Beaucoup de respect pour ce témoignage qu'il faut lire pour lui rendre hommage.

10 juin 1944

Tempus Perrin

8,50
Conseillé par
16 mai 2020

Pour comprendre

Si vous n'y connaissez pas grand-chose sur le massacre Oradour, je vous conseille de commencer par ce livre qui est fort bien écrit et qui vous donnera au-delà des aspects factuels indispensables, comme la chronologie des évènements, une analyse sur la mémoire d'Oradour, sur la place particulière que tient Oradour dans la mémoire locale et française et son évolution dans le temps.

Conseillé par
16 mai 2020

Quel destin!

C’est l’histoire d’un jeune homme qui voulait « tuer du boche » et qui se retrouve secrétaire de Jean Moulin. Il a subi une préparation militaire durant deux ans en Angleterre pour aller se battre et le destin en a voulu autrement. Il fut le spectateur privilégié des difficultés de la Résistance à s’unir autour du gal de gaulle. Nous comprenons mieux à quel point le général de Gaulle fut un fin stratège pour réussir à s’imposer comme le représentant légitime de la résistance, mais aussi à quel point Jean moulin était détesté par certains mouvements de la résistance qui voulaient sa place et enfin que la France Libre (ceux de Londres) et la Résistance avaient du mal à se comprendre et à travailler ensemble. Daniel Cordier a décidé d’écrire tous ces ouvrages après les attaques calomnieuses qu’Henri Frenay (chef du mouvement Combat) avait porté contre Jean Moulin en 1977 dans l’émission « les dossiers de l’écran ». Depuis lors il est sorti de son silence et consacre la fin de sa vie à honorer la mémoire de Jean Moulin.Même si j'ai un peu de mal à définir le genre littéraire de ce document, j'ai apprécié le caractère singulier de ce témoignage. Il s'agit en réalité d'un journal de bord écrit comme un roman reconstitué bien après les évènements. Le témoignage de Daniel cordier est néanmoins essentiel à lire car il permet de mieux comprendre les rouages complexes de la Résistance et les forces contraires qui la parcouraient. Daniel Cordier en est un exemple vivant puisque militant d'extrême droite : maurassien, antisémite et antirépublicain, il devient gaulliste. On voit s'effriter les certitudes culturelles du personnage au fil de ses rencontres privilégiées (Raymond Aron, Jean Moulin, Georges Bidault'). Cette plongée dans l'abime au travers des yeux de son auteur nous permet de mieux saisir la société française de ce milieu de ce XXe siècle qui reste très clivée entre une attirance forte pour un régime politique autoritaire et un désir de démocratie, deux tendances peu conciliables.

Lettre aux jeunes generations

Elie Buzyn

Alisio

12,50
Conseillé par
16 mai 2020

Un message pour les jeunes générations

ce livre est divisé en quatre chapitres : résister, devenir, témoigner et espérer. Au travers ce cet ouvrage, sous la forme d’un dialogue, l’auteur veut transmettre son processus de survie durant sa déportation en essayant toujours de rester positif sur sa volonté de s’en sortir pour ne pas donner une victoire aux bourreaux. Puis il explique pourquoi il est devenu médecin après sa libération et l’importance de faire des choix conscients dans notre existence, c’est-à-dire qui aient du sens. Pour lui devenir médecin après avoir survécu à Auschwitz prenait tout son sens. Puis, il aborde son désir tardif de témoigner de son expérience auprès des jeunes générations pour éviter que l’oubli ne tue une deuxième fois les victimes de la shoah. Enfin il termine par l’espérance non sous l’angle de la foi, mais sous celui du dépassement de soi. Ce livre n’est pas d’une grande profondeur. Parfois on pourrait même se dire que ses propos sont d’une grande banalité, mais je suis sûr que vous saurez y puiser au travers de sa lecture et compte tenu de son parcours, une belle leçon d’humanité et de courage.