Ours et Nour, livret des éditions Voce verso, vise la lecture autonome. Dans ce but, le récit construit avec peu de personnages et une structure simple présente des phrases courtes dans une syntaxe aisée.
C’est l’histoire d’Abel qui rêve de devenir un fleuve « quand il sera grand » : sur un fond bleu clair, l’illustratrice Ève Gentilhomme imagine le monde autour d’un fleuve, ruban d’un bleu plus foncé de page en page, qui fait avancer le récit.
Jeune habitant de Tokyo aux lunettes cerclées de vert, Tanaka n’aime pas vraiment son travail. Sa véritable passion : trouver des yōkai, des esprits farceurs dont il est convaincu de la présence parmi nous. Une légende prétend que les yōkai se montrent à ceux qui souhaitent les voir lors de la « nuit de feu » : Tanaka se met alors en tête de passer cette nuit spéciale dans un temple au sommet du mont Kentoku.
Qui sont « les petits » désignés par Marion Fayolle ? Les enfants, le bébé qui arrive aux premières pages ou, par retournement de situation, les parents de la fin de l’album ?
Artificière, ensableuse, lutteuse de sumo ou encore bryologue : Eva Offredo fait le tour de l’archipel japonais en brossant avec soin et humour le portrait de huit femmes contemporaines. Si le métier sert de fil rouge à cet album, l’auteure enrichit son propos de spécificités nippones liées à la cuisine, à l’histoire ou encore à la mythologie.