- EAN13
- 9782072088650
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 03/2019
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Gallimard 4,45
L'enfant, la mère, le père, l'homme au panama blanc ; les couloirs, les
chambres d'un hôtel au bord de la mer ; la plage, la ville, des avenues, une
église, un établissement de bains, d'autres enfants à bicyclette ; une maison
à la campagne ; une automobile pleine de voyageurs qui arrive, s'arrête,
repart. Tels sont les complices et les décors du drame de l'amour et de la
jalousie que présente Bruno Gay-Lussac. L'enfant en est à la fois le centre et
le révélateur muet. Il ne parle pas, on ne lui parle pas. Il est seul dans un
univers de rêve éveillé où sa mère vit comme une ombre, passant, aimant,
souffrant, et quittant enfin les siens pour aller rejoindre un homme. Le récit
se termine avec une rigueur feutrée, plongeant le lecteur d'un bout à l'autre
dans un état d'onirisme érotique et sensuel où douleur et luminosité
s'équilibrent. Et, comme dans les tableaux de Seurat ou de Vuillard, nulle
ombre n'obscurcit l'œuvre, ce qui lui donne justement sa silencieuse
profondeur.
chambres d'un hôtel au bord de la mer ; la plage, la ville, des avenues, une
église, un établissement de bains, d'autres enfants à bicyclette ; une maison
à la campagne ; une automobile pleine de voyageurs qui arrive, s'arrête,
repart. Tels sont les complices et les décors du drame de l'amour et de la
jalousie que présente Bruno Gay-Lussac. L'enfant en est à la fois le centre et
le révélateur muet. Il ne parle pas, on ne lui parle pas. Il est seul dans un
univers de rêve éveillé où sa mère vit comme une ombre, passant, aimant,
souffrant, et quittant enfin les siens pour aller rejoindre un homme. Le récit
se termine avec une rigueur feutrée, plongeant le lecteur d'un bout à l'autre
dans un état d'onirisme érotique et sensuel où douleur et luminosité
s'équilibrent. Et, comme dans les tableaux de Seurat ou de Vuillard, nulle
ombre n'obscurcit l'œuvre, ce qui lui donne justement sa silencieuse
profondeur.
S'identifier pour envoyer des commentaires.