Correspondance intégrale
EAN13
9782080282279
Éditeur
Flammarion
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français
Langue d'origine
français
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Correspondance intégrale

Flammarion

Histoire

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En 1925, la princesse Marie Bonaparte se rend à Vienne pour consulter le Pr
Sigmund Freud. Cette rencontre sera « le plus grand événement de ma vie »,
note l’arrière-petite-nièce de Napoléon Ier, princesse de Grèce et de
Danemark. Durant quatorze années, ils échangeront près de neuf cents lettres
jusqu’à la mort du fondateur de la psychanalyse, en 1939. Conservé à la
bibliothèque du Congrès à Washington, cet ensemble de lettres est le dernier
grand corpus de correspondance freudienne encore inédit. Passionnante de bout
en bout, foisonnant d’informations sur l’introduction de la psychanalyse en
France, cette correspondance raconte un monde appelé à disparaître au cœur
duquel deux protagonistes des plus étonnants évoluent. Car entre la princesse
venue pour soigner sa dépression et l’un des savants les plus influents de son
siècle, une amitié naît, qui dépasse bientôt le cadre de l’analyse. Leurs
échanges donnent à voir un Freud tour à tour séduit, amusé, parfois lassé de
cette patiente qui n’a de cesse de vouloir vivre pleinement sa vie amoureuse
et questionne les conceptions freudiennes sur la femme à une époque où la
quête du plaisir féminin reste profondément subversive. « La dernière des
Bonaparte », comme elle aimait à se qualifier, loin d’être la disciple dévote
que l’on a parfois décrite, témoigne au fil des pages d’une liberté de pensée
audacieuse. Quels que soient leurs désaccords, Freud verra en elle une élève
loyale. De fait, elle ne le trahira jamais et mettra sa fortune au service de
la Société psychanalytique de Paris (SPP), qu’elle contribua à créer et, avec
l’aide de nombreux soutiens, se portera à son secours pour l’aider à quitter
l’Autriche nazie en 1938.
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