- EAN13
- 9782226464040
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 21/04/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sauver la liberté d'expression
Sauver La Liberte D'Expression [Num]
Monique Canto-Sperber
Albin Michel
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 21,90
"Une stimulante exploration du champ de nos libertés [...]" Le Monde
Jusqu’où ? Jusqu’où laisser les apprentis censeurs d’aujourd’hui définir ce
qu’on peut dire et ce qu’il faut taire ? Jusqu’où tolérer que défoulements et
protestations envahissent le monde numérique ? Jusqu’où supporter que des
extrémistes privatisent les règles de la parole, refusent le débat et
installent leur hégémonie ? La parole publique est déjà l’objet d’un rapport
de forces, elle sera demain l’enjeu d’un conflit. Le temps des injonctions est
révolu, il faut désormais résister.
La parole fait mal, change le seuil du tolérable et peut même réduire au
silence. Il est donc légitime de la limiter, mais au plus près des délits et
sans censure préventive. Bien sûr, on peut tout dire, mais pas n’importe
comment et à condition de ne pas vouloir être seul à parler.
Le concept moderne de liberté d’expression fut forgé entre le xviie et la fin
du xviiie siècle. Les outils numériques, le multiculturalisme, la
démocratisation de la parole l’ont rendu peu à peu inadéquat pour régler la
parole publique. Fidèle à la tradition libérale, ce livre revient sur
l’histoire de la liberté d’expression et en renouvelle le sens, comme la
garantie de la plus grande diversité de points de vue.
Pour la défendre, une philosophie des limites, des concepts sobres, des moyens
inventifs seront plus utiles qu’une croisade. Ne pas se lamenter sur l’état
des choses, mais combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche
et une prothèse dans la tête.
Un essai riche et charpenté \- L'Express.
Jusqu’où ? Jusqu’où laisser les apprentis censeurs d’aujourd’hui définir ce
qu’on peut dire et ce qu’il faut taire ? Jusqu’où tolérer que défoulements et
protestations envahissent le monde numérique ? Jusqu’où supporter que des
extrémistes privatisent les règles de la parole, refusent le débat et
installent leur hégémonie ? La parole publique est déjà l’objet d’un rapport
de forces, elle sera demain l’enjeu d’un conflit. Le temps des injonctions est
révolu, il faut désormais résister.
La parole fait mal, change le seuil du tolérable et peut même réduire au
silence. Il est donc légitime de la limiter, mais au plus près des délits et
sans censure préventive. Bien sûr, on peut tout dire, mais pas n’importe
comment et à condition de ne pas vouloir être seul à parler.
Le concept moderne de liberté d’expression fut forgé entre le xviie et la fin
du xviiie siècle. Les outils numériques, le multiculturalisme, la
démocratisation de la parole l’ont rendu peu à peu inadéquat pour régler la
parole publique. Fidèle à la tradition libérale, ce livre revient sur
l’histoire de la liberté d’expression et en renouvelle le sens, comme la
garantie de la plus grande diversité de points de vue.
Pour la défendre, une philosophie des limites, des concepts sobres, des moyens
inventifs seront plus utiles qu’une croisade. Ne pas se lamenter sur l’état
des choses, mais combattre pour ne pas nous retrouver un cadenas sur la bouche
et une prothèse dans la tête.
Un essai riche et charpenté \- L'Express.
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