Les derniers jours de la classe ouvrière
EAN13
9782234068667
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français
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Les derniers jours de la classe ouvrière

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« Il y a six millions d'ouvriers en France aujourd'hui, six millions
d'ouvriers dont plus personne ne parle.
Qui racontera leur histoire, sinon leurs enfants, pour peu qu'ils aient eu la
chance de faire des études, et de mesurer la distance qui les sépare désormais
à tout jamais de leur milieu d'origine - ce mélange inédit de culture
italienne, communiste, et ouvrière. Que ce soit la mine ou la sidérurgie, ce
monde-là était solidaire, car « à la mine, un homme seul est un homme mort ».
Personne, ou si peu, ne leur a rendu hommage, personne, ou si peu, n'a dit
leur héroïsme quotidien - pourtant héros ils le furent, du travail, à huit
cents mètres sous terre ou dans la fournaise du laminoir, de la guerre, de la
résistance à la guerre d'Algérie. Héros enfin dans leur ultime combat contre
l'assassinat programmé de leur région d'adoption, la Lorraine, où de plans
sociaux en restructurations, plusieurs centaines de milliers d'emplois furent
fracassés en vingt ans. Et les mines fermées. Les usines rasées. Ce roman vise
à leur rendre une petite part de justice... » A.F
Car il s'agit bien d'un roman qui porte un hommage juste et vibrant à la
classe ouvrière du XXe siècle. À travers la figure centrale d'Angelo,
rebaptisé Angel, fils d'immigrés italiens, ouvrier mineur pendant trente ans
et maire communiste, se dessine le portrait de ces générations d'ouvriers
frappés par l'exil, la guerre, les désillusions politiques et la récession
économique. Et derrière, à leurs côtés, des épouses, des enfants, des
collègues, toute une population cachée, sacrifiée, voire oubliée. Souvent
honteuse. À qui l'auteur donne la parole.
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