- EAN13
- 9782705676094
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 04/02/2010
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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-
Papier - Hermann 34,00
« Le plus grand mensonge du monde ». Tel est le jugement sans appel que
prononce Platon sur la Théogonie d’Hésiode, perçue comme trop violente.
Pourtant, le récit d’Hésiode, qui compte parmi les plus anciens écrits de la
conscience occidentale, est à l’origine de la Loi et du Droit. Mais qui,
d’Hésiode ou de Platon, ment vraiment ? Ne faut-il pas reconnaître que la Loi
et le Droit ont maille à partir avec une insondable violence, dont le déni la
refoule dans les tréfonds de l’inconscient où elle gît et d’où elle fait des
retours dévastateurs ? Dans cet ouvrage, Raphaël Draï engage à ce propos un
dialogue méthodique entre psychanalystes et juristes. Il montre d’abord
pourquoi la Théogonie d’Hésiode doit absolument être prise au sérieux tant
elle conditionne les catégories juridiques les plus fondamentales, au point de
se retrouver notamment dans l’imaginaire et les lieux de mémoire les plus
centraux de la France. Il montre pourquoi la Loi, si souvent invoquée par la
psychanalyse actuelle, ne suffit pas à fonder l’interdit de tuer ni le
commandement d’aimer son prochain. Nous comprenons mieux alors l’importance,
en cas de conflit, des tribunaux et des procédures.
prononce Platon sur la Théogonie d’Hésiode, perçue comme trop violente.
Pourtant, le récit d’Hésiode, qui compte parmi les plus anciens écrits de la
conscience occidentale, est à l’origine de la Loi et du Droit. Mais qui,
d’Hésiode ou de Platon, ment vraiment ? Ne faut-il pas reconnaître que la Loi
et le Droit ont maille à partir avec une insondable violence, dont le déni la
refoule dans les tréfonds de l’inconscient où elle gît et d’où elle fait des
retours dévastateurs ? Dans cet ouvrage, Raphaël Draï engage à ce propos un
dialogue méthodique entre psychanalystes et juristes. Il montre d’abord
pourquoi la Théogonie d’Hésiode doit absolument être prise au sérieux tant
elle conditionne les catégories juridiques les plus fondamentales, au point de
se retrouver notamment dans l’imaginaire et les lieux de mémoire les plus
centraux de la France. Il montre pourquoi la Loi, si souvent invoquée par la
psychanalyse actuelle, ne suffit pas à fonder l’interdit de tuer ni le
commandement d’aimer son prochain. Nous comprenons mieux alors l’importance,
en cas de conflit, des tribunaux et des procédures.
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