EAN13
9782849075654
ISBN
978-2-84907-565-4
Éditeur
BD Music
Date de publication
Collection
BD PANORAMA
Nombre de pages
32
Dimensions
25,5 x 14,5 x 1,2 cm
Poids
265 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Guem

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Une biographie de Guem, percussionniste, écrite par Eglantine Chabasseur, illustrée par Jeremy Soudant, accompagnée de 2 compact discs. Connu du grand public pour l’indicatif de l’émission Ca se discute, connu de toutes les écoles de Danse de France et de Navarre pour son titre Le Serpent, Guem est le maître incontesté des percussions. Après 40 ans de percussions et 20 albums parus, il enchaîne infatigablement la scène, le studio et les leçons de percussion dans le quartier de la Bastille. A 70 ans, il sillonne toujours la France et le monde pour transmettre, intacte, sa passion des percussions GUEM, LE MAITRE DES PERCUSSIONS CD GUEM 1 VIAGEM (Guem) 3’16 Guem : congas, djembé, karkabu Daniel : bonga From the album O UNIVERSO RITMICO 2 UNIVERSO (Guem) 4’42 Guem : darbuka, bonga, efeitos Daniel : congas, efeitos From the album O UNIVERSO RITMICO 3 TEMPESTAD (Guem) 8’11 Guem : trois têtes, bongos, djembé, congas, efeitos Daniel : congas (base e 1er solo), djembé, bonga, efeitos From the album O UNIVERSO RITMICO 4 RIACHO (Guem) 8’33 Riacho 1ère partie Riacho 2ème partie Guem : congas, djembé ; Daniel : tamborim, afuche ; Freddy : repique, tamborim ; J. Cebion : tamborim, caixa ; Renato : pandero, tamborim ; Don Bira : surdo; ;Théo : cuica, tamborim, agogo From the album O UNIVERSO RITMICO 5 TOPIL (Guem) 5’08 Guem From the album O UNIVERSO RITMICO 6 MAST (Guem) 4’01 Guem From the album O UNIVERSO RITMICO 7 HERISSON (Guem) 4’19 Guem From the album CAMELEON 8 FLEUVE (Guem) 9’02 Guem From the album CAMELEON 9 COTE D’IVOIRE (Guem) 4’21 Guem From the album COULEURS PAYS 10 GUADALOUPE (Guem) 3’52 Guem From the album COULEURS PAYS 11 MAROC (Guem) 4’57 Guem From the album COULEURS PAYS 12 VENT DES SABLES (Guem) 6’19 Guem From the album ROSE DES SABLES 13 SECRET (Guem) 5’15 Guem From the album ROSE DES SABLES 14 KOUROUCTOU (Guem) 4’37 Guem From the album ROSE DES SABLES DVD GUEM PERCU DANSE SONG, SANNOIS LIVE Enregistré à Sanois le 1er novembre 2008 à l’Emb 1 DJEMBE > TAKAMA (Guem) 2 DERBOUKA > NABBOU (Guem) 3 CONGAS (Guem) SAINT MALO LIVE Guem et son groupe ont été enregistrés à St malo le 7 février 2004 à l’Omnibus 1 MOSSE (Guem) 2 DOUNGA (Guem) 3 SMAAY (Guem) 4 MALIBO (Guem) PERCU 1 DJEMBE (Guem) 2 BONGO (Guem) 3 CONGAS (Guem) 4 DERBOUKA (Guem) Guem on tour : Jean Marie Adell (tour manager), Rodolphe Gervais (sound engineer), Sébastien Gosnet (light engineer), Issakha Sow : djembé, bongo, congas, bells Olivier Juste :djembe, bongo Rachid Metadjer : doun doun, congas Abdelkhader Baguermi : drum Guem : djembé, bongos, congas Video Crew : Olivier André (camera 1), Cyril (camera 2), Bernardo (camera 3) GUEM, LE MAITRE DES PERCUSSIONS Avant même de voir la lumière blanche du monde, Guem a ressenti ses vibrations. Dans le ventre de sa mère, il a été bercé par les rythmes du diwane, équivalent algérien du gnawa marocain, un rituel de transe, destiné à faire revivre l’âme des anciens et apaiser celle des vivants. Environ une fois par mois, toute sa famille se réunissait pour les cérémonies. Peintres en bâtiment, maçons ou femmes de ménage, les oncles et tantes savent tous jouer les instruments du diwane : le tambour doum-doum, le kourouktou, les castagnettes karkabou et le mystérieux guembri, qu’on touche uniquement les soirs de veillées, pour invoquer les esprits de la famille. La sienne est algérienne depuis trois générations, mais ses ancêtres venaient sans doute d’Afrique sub-saharienne – sa mère porte le nom de Zinder, la seconde ville du Niger. Guem naît à Batna, à l’est de l’Algérie, un beau jour de printemps de l’année 1947. Enfant, il suit l’école française et en sortant des cours, compose des rythmes sur son cartable. Certains lundis, il assiste aux cérémonies du diwane. Ces rythmes, cette ambiance familiale, mais surtout le pouvoir combiné de la musique et de la danse qui permet aux femmes de s’abandonner à la transe ou à ce vieil infirme de marcher à nouveau marque profondément Guem. La musique réunit. La musique guérit. La musique raconte. Il s’en rappellera. Quand la transe est terminée, les adultes s’arrêtent de jouer et raccrochent leurs instruments. Les enfants prennent le relais en tapant sur des boîtes de conserve. En se promenant dans les rues de Batna, Guem est intrigué par les Boussa Dia, les vagabonds à la voix d’or qui chantent des chants traditionnels ou religieux, en tapant sur un tambour avec une croche en bois. A quatorze ans, il joue dans les fêtes et les mariages et petit à petit réussit à économiser une somme rondelette : le prix d’un billet de bateau pour Marseille. On est en 1963, l’Algérie est tout juste indépendante et la France a besoin de main d’oeuvre. A seize ans, Guem est orphelin de père et de mère. Il quitte l’école. Comme beaucoup de ses compatriotes, il se décide donc à émigrer pour apprendre un métier et gagner sa vie. Sans rien dévoiler de son projet, il embarque à Alger en janvier 63 sur le « Djibel Dira », pour trente-six heures de traversée sur une mer démontée. Marseille, puis le train pour Paris, avec en poche, dix francs et sur un bout de papier, l’adresse d’un cousin, rue du Faubourg Saint Antoine, Paris, 11è. Guem fait mille petits boulots, parallèlement, il joue au football en junior dans un club de première division, le Red Star de Saint-Ouen. Il suit ensuite une formation professionnelle à Beauvais : il devient tourneur fraiseur. Pendant les premières années de son exil, Guem ne retouche pas une percussion. Il se concentre sur son boulot à l’usine. Un peu plus tard, dans la région de Rouen, un soir de bal populaire, un groupe de variété se prépare à monter sur scène. Parmi les instruments, des congas. Guem souffle à ses collègues qu’il sait en jouer. En Algérie, il avait vu ces instruments au cinéma et s’étaient bricolé des congas maison avec des tonneaux d’eau en bois et de la peau de chèvre. Celles qu’il a sous les mains ce soir du 14 juillet sonnent divinement bien : impressionné le groupe l’invite à jouer quelques morceaux. C’est le déclic. A partir de ce moment-là, il traîne dans une guinguette en vogue, le Moulin Rose et fait de plus en plus fréquemment des allers-retours à Paris. Il commence à jouer de la derbouka dans les cafés de Barbès. Mais l’ambiance de la nuit ne lui convient pas : trop d’alcool, trop de trafics, trop d’embrouilles... En 1969, il assiste en Algérie au Festival Panafricain d’Alger, gigantesque rendez-vous culturel de musiciens africains et internationaux. Quasiment chaque pays africain est représenté par un orchestre ou une troupe de danse. Les mythiques ballets nationaux de Guinée et du Mali sont là. Guem est fasciné : assis dans les tribunes, il reproduit les rythmes Soussou, Peuls, ou Bantous sur ses cuisses pour les mémoriser. De retour à Paris, il se rappelle de tout ! S’il rejoue le rythme, le pas de danse lui revient en mémoire... et inversement ! En 1970, sa vision d’une percussion panafricaine mélodique se dessine. Au marché aux musiciens, place René Boulanger, dans le 10è arrondissement de Paris, il propose ses services de percussionniste. Personne n’en veut. Quelqu’un lui conseille cependant d’aller voir au Centre Culturel Américain de Paris, boulevard Raspail, où, paraît-il, on organise des ateliers de percussion. A l’époque, partout ailleurs, la percussion ne joue pas, elle « accompagne ». Le centre culturel américain de Paris est le seul endroit où l’on prend les percussionnistes au sérieux. Alors qu’il est éconduit par le directeur du centre, Guem s’installe dans le salon de thé attenant, commande un café et commence à jouer. Un attroupement se forme. Bruce Taylor, le directeur, lui-même percussionniste, s’approche, écoute. Il propose ensuite à Guem de revenir dans la soirée, pour un concert de free jazz. S’ouvre alors pour Guem une période faste, où il donne des cours et joue en trio avec l’inclassable Colette Magny, des musiciens Brésiliens, jazzmen américains de passage à Paris... Mais la percussion est toujours reléguée au dernier plan. Pour la mettre en avant, Guem crée un spectacle solo où il alterne passages joués et dansés. Son premier disque vinyle « Percussions Africaines » sort chez Chants du Monde en 197...
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