Crazy rock n'roll
EAN13
9782755601978
ISBN
978-2-7556-0197-8
Éditeur
Hugo et Cie
Date de publication
Nombre de pages
64
Dimensions
32,2 x 24,4 x 1,3 cm
Poids
658 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Crazy rock n'roll

De

Illustrations de

Hugo et Cie

Indisponible
Quand Philippe Chanoinat, scénariste de BD à succès pour les éditions du Lombard et Charles da Costa, illsutrateur et caricaturiste de son état, se rencontrent : c'est de rock'n roll qu'ils se parlent.
C'est sous la houlette de Pierre Lescure que les deux gaillards se décident à raconter l'histoire des grands interprètes de cette musique qui restent l'un des moments forts de notre culture.
GENE VINCENT, ELVIS PRESLEY, EDDIE COCHRAN, JERRY LEE LEWIS, FATS DOMINO, CHUCK BERRY, BO DIDDLEY, JOHNNY BURNETTE, JOHNNY HALLYDAY, EDDY MITCHELL, OTIS REDDING, SAM COOKE, IKE ET TINA TURNER, BEATLES , ROLLING STONES, KINGS, WHO, SEX PISTOLS, RAMONES, CLASH, CRAMPS, STRAY CATS, JOHNNY CASH, CARL PERKINS, MARLON BRANDO, JAMES DEAN, NANCY SINATRA, RAT PACK, DEBBIE HARRY/BLONDIE, BETTY PAGE, JAMES BROWN IGGY POP, VINCE TAYLOR, BUDDY HOLLY, RICKY NELSON, LITTLE RICHARD, SHADOWS, DIANA RIGG, HANK WILLIAMS, WANDA JACKSON, BEACH BOYS, ROY ORBISON, RAY CHARLES, ANIMALS, THEM, IGGY POP, DAVID BOWIE... tous les géants qui ont bercé notre enfance ou adolescence sont au sommaire.
L'humour bien sûr, est au rendez-vous grâce aux talentueuses caricatures de Da Costa mais grâce aussi aux textes ciselés dans un humour corrosif, dû au génie de Chanoinat . Pierre Lescure, qui a soutenu le projet, ne pouvait manquer le plaisir de marquer par une superbe préface, son amour pour le rock dont il est un éminent spécialiste.
extraits :
GENE VINCENT
Quand mon compteur affichait une dizaine d'années, j'avais pour habitude de passer une partie de mes vacances chez mes grands-parents. Ces braves gens, dont la générosité naturelle me ravissait, me filaient régulièrement de l'argent de poche, ce qui me permettait de me faire des séances de cinoche, de m'acheter des BD et de traîner dans les boutiques de disques. Un jour, je tombai sur la compilation " Testament du rock ". Après avoir payé le 33 tours, je me précipitais à l'appartement familial et posait la galette sur le Grundig de mon grand-père. Le choc fut immédiat, Gene en train de chanter " Be Bop A Lula " décida en quelques secondes, de ce que serait une partie de ma vie. Je venais de faire mon entrer dans les fifties par la grande porte, du cinq étoiles sous le diamant, une voix qui me collait des frissons dans tout le corps et qui me transportait dans des sphères où le pire des malfaisants ne pourrait jamais m'atteindre. Un peu plus tard, je découvris les albums Capitol de Vincent. Presque 40 ans ont passé, je ne m'en lasse toujours pas. Les hurlement de Dickie Harrel à la batterie, les solos de guitare de Gliff Gallup, les dégaines de petites frappes des clapper boys Tommy Facenda et Paul Peek et la voix du Black Leather Rebel, ma destinée avait changée. Les deux premiers albums de Gene sont de véritables chef-d'œuvre du rock'n'roll, que bien souvent, les clapoteurs de bouche de la critique rock hexagonal oublient quand ils décident de parler des meilleurs disques de l'histoire du rock. Il ne leur suffit pas de ranger la musique dans des boîtes numérotées, mais en plus, ils se plantent dans leur délire en omettant de parler des origines et pourtant il s'est passé bien plus de choses, de 1954 à 1965, que pendant tout le reste des années qui suivront. Qu'ils me traitent de réactionnaire gominé, ce n'est pas grave, j'assume complètement, mon amplificateur à lampes peut en témoigner. Les Blue Caps mettaient quelques jour pour enregistrer leurs bombes soniques, maintenant les mecs passent des mois en studio pour sortirent des titres qui collent souvent mes oreilles dans un état proche de la nervous breakdown. L'autre jour, un coquet à la mode, qui se trouvait par erreur attablé près de moi, a voulu briller devant l'assistance en étalant sa culture rockandrollesque, au bout d'un moment, agacé par sa sagacité à raconter des conneries, je lui ai demandé ce qu'il pensait de Gene Vincent. Le nef de bœuf hilare, me répondit qu'il n'était pas né à cette époque et que cela ne l'intéressait pas, sa réponse me fit presque plaisir, j'adore les médiocres suffisants, ils sont en partie mon fond de commerce. Je continuerai jusqu'au bout de faire la course avec le diable en t'écoutant, Gene. Garde moi une place pas trop de loin de toi, je finirais bien par quitter un jour ce monde de merde.
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