Max, le « petit sucrier »

Max Lebaudy, le "petit sucrier", meurt à 23 ans, victime des escrocs qui infestent Paris. Un bon chroniqueur du Gaulois, Henri de Fleurigny témoigne: "Voilà qu'accusé de partialité dans le cas du soldat Lebaudy, le ministre de la guerre s'est disculpé en révélant l'existence d'un dossier très compromettant pour certaines personnalités parisiennes, et déjà, le rideau se relève pour nous montrer les coulisses de l'étrange comédie qui s'est jouée (...). Tout y était, depuis la grande amie, la seule peut être qui aie mis quelque sincérité dans son jeu, jusqu'aux Mercadet de toute sorte (...) attirés par le renom de fortune autant que par la réputation d'insouciance de celui auquel ils devaient imposer leur ruineuse camaraderie. S'imagine-t-on les complots, les projets, les machinations qui ont dû germer dans le cerveau de cette bande d'exploiteurs entourant leur proie (...)